L’importance de la forêt amazonienne pour le climat local et mondial
Les forêts et les forêts tropicales (par exemple les savanes) échangent de grandes quantités d’eau et d’énergie avec l’atmosphère et sont considérées comme importantes pour contrôler les climats locaux et régionaux3.
L’eau libérée par les plantes dans l’atmosphère par évapotranspiration (évaporation et transpiration des plantes) et dans l’océan par les rivières influence le climat mondial et la circulation des courants océaniques. Cela fonctionne comme un mécanisme de rétroaction, car le processus soutient également le climat régional dont il dépend.
Découvrez les impacts du changement climatique sur l’Amazonie
La forêt amazonienne pourrait vous guérir
Quel est le lien entre les pilules bleu-vert dans le placard de votre salle de bain et la faune amazonienne? Les racines naturelles de la médecine. Pendant des millénaires, les humains ont utilisé des insectes, des plantes et d’autres organismes dans la région pour diverses utilisations; et cela inclut l’agriculture, les vêtements et, bien sûr, les remèdes contre les maladies.
Des peuples autochtones tels que les Yanomamo et d’autres groupes d’ascendance mixte (par exemple les métis du Pérou ou les caboclos du Brésil) ont perfectionné l’utilisation de composés chimiques présents dans les plantes et les animaux4. La connaissance de l’utilisation de ces plantes est généralement détenue par un guérisseur (chaman), qui transmet cette tradition à un apprenti, un processus qui dure depuis des siècles et qui fait partie intégrante de l’identité des gens.
Alors que les forêts tropicales vont vite, la continuité de ces connaissances au profit des générations futures est menacée.
Potentiel inexploité des plantes de l’Amazonie
Les scientifiques pensent que moins de la moitié de 1% des espèces de plantes à fleurs ont été étudiées en détail pour leur potentiel médicinal.5 Alors que le biome de la forêt amazonienne se réduit lentement en taille, la richesse de la faune que l’on trouve dans ses forêts, ainsi que l’utilisation potentielle de plantes et d’animaux qui restent à découvrir, le font également.
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1Laurance, F.F. 1999. Les poumons de Gaia: Les forêts tropicales inhalent-elles l’excès de dioxyde de carbone de la Terre? Histoire naturelle (avril), p. 96.
2Post et al, 1990, dans Kricher 1997