Aujourd’hui (15 septembre 2021) l’OTS a publié une revue exposant son analyse des avantages, des coûts et des implications plus larges d’un changement à la date de fin de l’année d’imposition pour les particuliers.
L’examen tient compte des répercussions importantes du report de la date de fin de l’année d’imposition au 31 décembre et d’une évaluation plus détaillée des répercussions d’un report au 31 mars. Il envisage également des mesures pratiques potentielles à court terme pour faciliter le lancement de la numérisation de l’impôt pour l’impôt sur le revenu.
Bill Dodwell, directeur fiscal de l’OTS a déclaré:
Il a été stimulant d’explorer cette question, qui intéresse de longue date beaucoup étant donné la curiosité suscitée par l’utilisation par le Royaume-Uni d’une année fiscale allant du 6 au 5 avril. Bien que nous ayons effectué notre examen sur une courte période, de nombreuses personnes ont pris contact pour partager leurs idées et leur expérience. Une nette majorité de ceux qui nous ont répondu pensaient que le Royaume-Uni devrait adopter une fin d’année différente – mais il y avait un éventail de points de vue sur l’opportunité de passer au 31 décembre ou au 31 mars. Cela a été confirmé par une série d’enquêtes.
Ce rapport présente des informations et des analyses pour éclairer l’évaluation et le débat sur les implications de tout changement potentiel et son calendrier. Il ne vise pas à faire de recommandation précise quant à savoir si l’année d’imposition devrait changer.
Il y aurait des avantages évidents à avoir une date de fin d’année d’imposition différente, mais comme les coûts et les impacts transitoires sont importants, cela nécessiterait une planification préalable détaillée. Si le gouvernement devait apporter un changement, il serait également important de veiller à ce que le calendrier ne fasse pas dérailler les programmes de changement existants, tels que les travaux sur le Compte client unique. Ainsi, bien que nous ne considérions pas qu’un tel changement devrait avoir lieu dans un avenir immédiat, il n’est pas trop tôt pour commencer une planification à long terme si le gouvernement envisageait d’aller de l’avant.
À court terme, nous recommandons au gouvernement et à la HMRC de se concentrer sur des dispositions permettant aux contribuables indépendants et aux propriétaires individuels d’utiliser le 31 mars au lieu du 5 avril pour déclarer leurs revenus, afin de faciliter la numérisation de l’impôt pour l’impôt sur le revenu.
Résultats sommaires
L’adoption d’une année d’imposition alignée sur l’année civile ou sur une fin de mois calendaire présente des avantages évidents, en particulier compte tenu de l’automatisation croissante, du commerce sur Internet et de la numérisation des systèmes d’information financière et de comptabilité en général.
Les coûts du changement sont importants, tant en termes de coût financier que de coût d’opportunité. Que ce soit au 31 mars ou au 31 décembre, le travail en cause consommerait des ressources du gouvernement et du secteur privé et rendrait beaucoup plus difficile la mise en œuvre d’autres changements en même temps. Un passage au 31 décembre pourrait également nécessiter une modification de l’exercice financier du Royaume-Uni.
L’examen n’avait pas pour but de formuler une recommandation spécifique sur la nécessité d’apporter un tel changement. Au lieu de cela, le rapport présente des informations et des analyses sur les questions en jeu pour éclairer l’évaluation de tout changement potentiel et son calendrier.
Une année d’imposition alignée sur l’année civile serait l’approche naturelle, la plus simple et la plus facile à comprendre pour tout le monde. Il s’alignerait sur l’approche adoptée dans de nombreux autres pays et favoriserait l’amélioration de l’utilisation des données internationales pour aider les contribuables à s’acquitter de leurs obligations. Cela aiderait également les personnes qui déménagent à l’étranger (et, le cas échéant, leurs employeurs) ou qui ont des revenus à l’étranger.
Le passage au 31 mars serait également beaucoup plus compréhensible, s’alignerait sur l’exercice financier du Royaume-Uni et aiderait les contribuables qui préparent des comptes d’entreprise ou déclarent des revenus de placements.
Les répercussions d’un tel changement sur les systèmes, pour le gouvernement et le secteur privé, pourraient être comparables à celles d’un changement au 31 décembre, mais l’ampleur globale de ce qui serait impliqué dans un changement au 31 mars serait plus faible.
L’OTS considère que tout changement serait mieux effectué une fois les grands projets tels que le Compte client unique terminés. En tout état de cause, il ne serait pas possible de modifier la date de fin d’exercice fiscal avant la date de début prévue du 5 avril 2023 pour Rendre l’impôt numérique pour l’impôt sur le revenu.
Bien que l’OTS ne considère pas qu’un tel changement devrait intervenir dans un avenir immédiat, l’OTS recommande qu’à court terme, le gouvernement et la HMRC cherchent des moyens de formaliser des arrangements permettant (voire obligeant) les contribuables à utiliser un seuil du 31 mars pour se substituer au 5 avril pour le calcul des bénéfices provenant du travail indépendant et des revenus fonciers, avant la mise en œuvre de la numérisation de l’impôt pour l’impôt sur le revenu.
Notes à l’intention des rédacteurs
L’OTS a lancé cet examen en juin, dans le cadre de l’appel à preuves lancé par le HMRC sur la réforme du cadre de l’administration fiscale.
Ce rapport sera l’un des domaines des travaux récents de l’OTS abordés dans le webinaire que l’OTS organise le 15 septembre.
Au cours de l’examen, en juillet 2021, HMRC a publié un document de consultation sur la réforme de la période de base qui, entre autres questions, comprenait également une discussion sur la possibilité de traiter les dates comptables du 31 mars et du 5 avril comme équivalentes par rapport aux bénéfices du travail indépendant.
L’OTS est le conseiller indépendant du gouvernement en matière de simplification fiscale, remettant en question la complexité fiscale pour aider tous les utilisateurs du système fiscal; il ne met pas en œuvre de changements – ceux-ci relèvent du gouvernement et du Parlement.
L’OTS travaille à améliorer l’expérience de tous ceux qui interagissent avec le système fiscal. Il vise à réduire la charge administrative – ce que les gens rencontrent dans la pratique – ainsi qu’à simplifier les règles. La simplification des aspects techniques et administratifs de la fiscalité est chacun importante, tant pour les contribuables que pour les HMRC.
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