Statut d’Indien

Carte de statut d’Indien émise par le gouvernement. Image reproduite avec l’aimable autorisation d’Affaires indiennes et du Nord Canada.

Qu’est-ce que le statut d’Indien?

Le  » statut d’Indien  » désigne une identité juridique spécifique d’un Autochtone au Canada. Avec la création de la en 1876, le gouvernement canadien a élaboré des critères pour savoir qui serait légalement considéré comme un Indien. Ces critères continuent d’être énoncés à l’article 6 de la Loi sur les Indiens, définissant ainsi qui est admissible au statut d’Indien. Étant donné l’autorité unilatérale historique du gouvernement de déterminer qui est légalement Indien, l’Assemblée des Premières Nations ainsi que d’autres dirigeants et universitaires ont décrit la Loi sur les Indiens comme une forme de loi d’apartheid.1

Les peuples autochtones du Canada qui sont classés comme  » Indiens inscrits  » sont inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens au Registre des Indiens – un registre central tenu par Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC). Les Indiens inscrits reçoivent une carte de statut qui contient des informations sur leur identité, leur bande et leur numéro d’enregistrement.

Les  » Indiens inscrits » sont des pupilles du gouvernement fédéral canadien, une relation juridique paternaliste qui illustre la notion impériale historique selon laquelle les peuples autochtones sont des « enfants » nécessitant un contrôle et une direction pour les amener à des modes de vie coloniaux plus « civilisés ». Comme l’explique un rapport du ministère des Affaires indiennes de 1876:

Notre législation indienne repose généralement sur le principe que les aborigènes doivent être maintenus sous tutelle et traités comme des pupilles ou des enfants de l’État. theles véritables intérêts des aborigènes et de l’État exigent que tous les efforts soient faits pour aider l’homme rouge à se sortir de sa condition de tutelle et de dépendance, et c’est clairement notre sagesse et notre devoir, par l’éducation et tous les autres moyens, de le préparer à une civilisation supérieure en l’encourageant à assumer les privilèges et les responsabilités de la pleine citoyenneté. »2

La Loi sur les Indiens ne s’applique qu’aux Indiens inscrits et n’a pas reconnu historiquement les Métis et les Inuits. Par conséquent, les Métis et les Inuits n’ont pas le statut d’Indien et les droits conférés par ce statut, bien qu’ils soient autochtones au Canada et participent à l’édification de la nation canadienne. (Cela ne doit pas être confondu avec la reconnaissance par la Constitution canadienne des peuples indiens, Métis et Inuits en tant que peuples autochtones, et donc avec des droits protégés par la Constitution. Voir l’article 35 de la Loi constitutionnelle pour de plus amples renseignements sur ce sujet précis.)

Conformément aux politiques paternalistes à l’égard des peuples autochtones, le gouvernement fédéral canadien a assumé la responsabilité financière des Indiens afin de soutenir les structures coloniales qu’il a imposées aux peuples autochtones par la Loi sur les Indiens, telles que l’administration des bandes, l’éducation et les soins de santé. La Loi sur les Indiens a toujours déclaré que les personnes ayant le statut d’Indien ont le droit de vivre dans les réserves, de partager l’argent de la bande, de voter pour le conseil et le chef de bande et d’hériter des biens de la bande. En 1985, une modification à la Loi sur les Indiens a séparé le statut d’Indien de l’appartenance à une bande. Les bandes ont obtenu le droit d’élaborer leurs propres codes d’adhésion et de déterminer ainsi qui peut participer à la politique et à la société de la bande, ainsi que qui peut accéder aux ressources de la bande telles que la propriété de la bande. Les bandes, cependant, n’avaient pas le contrôle sur qui a gagné ou perdu le statut. Ce pouvoir a été conservé par le gouvernement fédéral. Bien que l’appartenance à une bande accompagne souvent le statut d’Indien, il est possible d’avoir le statut d’Indien sans être membre d’une bande, ou vice versa.

La Loi sur les Indiens prévoit certaines exemptions fiscales pour les personnes ayant le statut d’Indien, bien qu’il existe une idée fausse selon laquelle les Indiens ne paient pas d’impôts du tout. C’est inexact – lorsqu’il s’agit de terres hors réserve, la fiscalité canadienne générale s’applique. Certaines exemptions fiscales existent sur les terres de réserve. Ces exemptions fiscales découlent généralement de traités et d’accords connexes conclus entre la Couronne et les Premières Nations, lorsque la Couronne garantissait des services particuliers en échange d’un titre de propriété sur les terres.3 Les personnes ayant le statut d’Indien ne paient pas d’impôt pour la plupart des achats effectués sur des terres de réserve. Si leurs biens sont situés sur des terres de réserve, ils sont exonérés d’impôt. Les personnes ayant le statut d’Indien qui travaillent sur des terres de réserve ou dont les entreprises sont situées sur des terres de réserve peuvent être exonérées de certains impôts sur le revenu et sur les entreprises, mais les dispositions régissant ces exemptions sont complexes et ne s’appliquent pas uniformément dans tous les scénarios. (Pour de plus amples renseignements sur la façon dont l’impôt s’applique aux Indiens inscrits, visitez le site Web de l’Agence du revenu du Canada ici : http://www.cra-arc.gc.ca/brgnls/menu-eng.html).

Qui peut avoir le statut d’Indien?

Il existe des règles complexes régissant le statut d’Indien, qui sont détaillées à l’article 6 de la Loi sur les Indiens. Le statut d’Indien ne dépend pas uniquement de l’ascendance. Comme l’a déclaré la Commission royale des peuples autochtones,  » La reconnaissance en tant qu' » Indien  » en droit canadien n’avait souvent rien à voir avec le fait qu’une personne était réellement d’ascendance indienne. » 4 La Loi sur les Indiens de 1867 définissait  » Indien  » comme suit ::

D’abord. Tout homme de sang indien réputé appartenir à une bande particulière;

Deuxièmement. Tout enfant de cette personne;

Troisièmement. Toute femme qui est ou était légalement mariée à une telle personne.5

Comme l’indique cet extrait, être « Indien » dépendait entièrement de la lignée masculine. Ce privilège de la lignée masculine pour définir le statut d’Indien a entraîné de profondes inégalités entre les sexes. Le statut d’une femme dépendait de son père ou de son mari et pouvait changer tout au long de sa vie. Par exemple, une femme sans ascendance autochtone épousant un homme ayant le statut d’Indien obtiendrait le statut d’Indien. Alternativement, si une femme indienne inscrite épousait un homme non inscrit, elle perdrait son statut ou deviendrait « émancipée. »Ces dispositions ont entraîné des conditions sociales et politiques qui ont discriminé de manière disproportionnée les femmes indiennes et qui ont été remises en question au cours des dernières décennies du 20e siècle. À la suite d’importantes pressions exercées sur le gouvernement canadien pour qu’il s’attaque aux dispositions discriminatoires de la Loi, la définition du statut d’Indien a fait l’objet d’importantes révisions depuis 1985 avec le projet de loi C-31. Ceci est expliqué plus en détail ci-dessous.

Perte du statut d’Indien (Émancipation)

Historiquement, le gouvernement a également expliqué comment on peut perdre son statut d’Indien et devenir citoyen canadien à part entière. Le processus de perte de son statut d’Indien pour les droits de citoyenneté s’appelait « l’émancipation. »

Initialement, tous les Indiens qui ont obtenu un diplôme universitaire et / ou sont devenus professionnels, comme un médecin ou un avocat, perdraient automatiquement leur statut. Le même processus s’appliquerait à tout Indien ayant servi dans les forces armées ou à toute Indienne ayant épousé un homme non inscrit. Lorsqu’une femme a été émancipée, comme pour tout Indien émancipé, elle n’a pas reçu de compensation ni de soutien, et on ne pouvait pas lui garantir l’accès à sa communauté d’origine puisque son appartenance à la bande aurait également été supprimée. Essentiellement, elle a perdu ses droits indiens. Bien sûr, une fois qu’une personne a perdu son statut ou a été émancipée, elle n’a pas pu transmettre le statut d’Indien (et donc les droits associés) à ses enfants, rompant ainsi les liens avec son ascendance et sa communauté — son ascendance indienne n’était plus légalement reconnue et, dans de nombreux cas, elle était davantage séparée de ses communautés physiquement, géographiquement, socialement, spirituellement, psychologiquement et émotionnellement.

Comme il a été mentionné précédemment, une longue lutte et une opposition farouche à ces politiques de la part des femmes qui avaient perdu leur statut ont abouti à l’adoption du projet de loi C-31 modifiant la Loi sur les Indiens. Il est maintenant impossible pour un Indien inscrit de perdre son statut, et ceux qui l’avaient involontairement perdu ont pu être réintégrés avec celui-ci. Cependant, ces amendements n’ont pas entièrement remédié à l’histoire discriminatoire, car les descendants des femmes qui ont perdu leur statut continuent de faire face à des défis. Par conséquent, les modifications à la Loi sur les Indiens concernant le statut continuent d’être contestées et révisées. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez notre section sur le projet de loi C-31.

Transmission du statut d’Indien

Beaucoup de gens considèrent le statut d’Indien comme un outil d’assimilation, un mécanisme permettant au gouvernement canadien de « légiférer  » éventuellement sur l’identité indienne. Le gouvernement canadien a toujours reconnu sa relation unique avec les Premières Nations, et par conséquent ses obligations envers celles-ci, et le gouvernement a donc créé une définition du terme  » Indien  » afin d’administrer les services et les ressources aux personnes concernées (à savoir les peuples autochtones). Cependant, en utilisant la législation pour déterminer qui est admissible au « statut d’Indien » et les droits qui lui sont conférés, certains ont soutenu que cela crée un conflit d’intérêts. Par exemple, certains peuvent soutenir qu’il est dans l’intérêt du gouvernement de réduire le nombre d’Indiens admissibles et donc d’alléger les responsabilités et les dépenses connexes du gouvernement. Le fait de  » légiférer  » sur le statut d’Indien finirait par s’exonérer de ces obligations.

Les premières lois ont été créées sous l’hypothèse que les Indiens ne seraient que temporairement des pupilles – qu’au fil du temps, ils s’éteindraient ou s’assimileraient et s’émanciperaient. Bien que ces idées aient maintenant changé et qu’il soit largement reconnu que les peuples autochtones conserveront leurs cultures et leurs coutumes, les experts juridiques soulignent que le gouvernement canadien a réussi à changer sa rhétorique tout en gardant les mêmes objectifs d’assimilation. Bien qu’il y ait eu des modifications à la Loi sur les Indiens, la législation actuelle garantit que le statut ne peut être transmis que pendant quelques générations jusqu’à ce qu’il disparaisse pratiquement.

L’amendement au projet de loi C-31 a créé de nouvelles catégories de statut d’Indien, ce qui rend la détermination de son statut encore plus complexe. L’un n’est plus un statut ou un non-statut — ils peuvent également être appelés « 6 (1) » ou « 6 (2). » Le paragraphe 6(1) de la Loi sur les Indiens précise qui est admissible au statut d’Indien. Une fois le projet de loi C-31 adopté en 1985, un nouveau paragraphe a été créé pour s’appliquer aux personnes à qui leur statut a été rétabli et à leurs descendants : le paragraphe 6(2). Le paragraphe 6(2) stipule qu’une personne a le droit d’être inscrite si l’un de ses parents (sans distinction de sexe) était inscrit à titre d’Indien inscrit.

Ce qui complique cette nouvelle division de 6(1) et 6(2), c’est la capacité de transmettre le statut. Si un Indien inscrit en vertu du paragraphe 6(2) a des enfants avec une personne non inscrite, ses enfants ne sont pas admissibles au statut d’Indien. C’est parfois ce qu’on appelle la « coupure de deuxième génération. » Une personne bénéficiant du statut en vertu du paragraphe 6(1) n’est pas passible de cette pénalité. Fait intéressant, si deux Indiens inscrits de 6(2) se marient et ont des enfants, leur enfant deviendra 6(1). Cela perpétue les mesures discriminatoires de la Loi sur les Indiens avant le projet de loi C-31, car certains Indiens s’exposent à des sanctions pour  » se marier  » ou se marier (et avoir par la suite des enfants avec) une personne sans statut. Alors que le projet de loi C-31 empêchait le gouvernement de retirer son statut, le gouvernement a simplement créé un nouveau mécanisme pour servir ce même but. L’objectif initial du gouvernement de supprimer complètement le statut d’Indien est toujours respecté; le projet de loi C-31 l’a simplement reporté d’une génération.

Les personnes touchées par la  » coupure de la deuxième génération  » peuvent faire face à certaines pressions de la part de leur communauté quant à savoir avec qui elles peuvent se marier et avoir des enfants afin de conserver leur statut d’Indien. Pour un examen stimulant de la façon dont cela se manifeste dans une communauté mohawk, nous recommandons le film « Club Native » de l’Office national du film du Canada. » Comme il a été mentionné précédemment, ces catégories reposent principalement sur la législation et non sur l’ascendance autochtone réelle.

Ces sous-sections et la possibilité de transmettre le statut à ses enfants sont actuellement réexaminées par le système judiciaire canadien, grâce à Sharon McIvor, une femme Nle’kepmxcin de Merritt, en Colombie-Britannique, qui a mené la lutte contre ses dispositions discriminatoires.

Indiens non inscrits

La nature problématique du statut d’Indien tel qu’il est créé par la Loi sur les Indiens a eu de vastes répercussions sur les peuples autochtones inadmissibles au statut. Les peuples autochtones sans statut en vertu de la Loi sur les Indiens demeurent légalement non reconnus comme peuples autochtones par le gouvernement canadien. Les Indiens non inscrits doivent faire face à la difficulté d’être exclus de leurs communautés par la loi, incapables de participer à la politique de la bande et inadmissibles aux mêmes droits et aux divers types de soutien gouvernemental offerts aux Indiens inscrits. Cependant, les Indiens inscrits et les Indiens non inscrits partagent également de nombreuses préoccupations communes– le déplacement de leurs terres ancestrales et de leurs modes de vie traditionnels, les défis socio-économiques, le désir de pratiquer leurs propres cultures et traditions et de déterminer leurs propres identités et leur avenir.

Malgré des intérêts communs, de nombreux Indiens non inscrits ont du mal à trouver des forums où ces préoccupations peuvent être abordées, car le gouvernement canadien affirme qu’il n’est pas responsable des Indiens non inscrits. Par conséquent, de nombreuses organisations autochtones représentent à elles seules les Indiens inscrits. Le traitement du  » statut  » par la Loi sur les Indiens a créé de fausses notions d’authenticité – l’idée fausse selon laquelle un Indien non inscrit est moins Autochtone ou un Indien inauthentique. Ces idées ont imprégné les groupes autochtones et non autochtones. Les Indiens non inscrits qui s’identifient comme Autochtones, ayant des liens avec leurs terres ancestrales, leurs cultures et leur histoire, peuvent se retrouver exclus des revendications territoriales, des traités et d’autres accords similaires. Des organisations comme les Nations Autochtones Unies de la Colombie-Britannique. et le Congrès national des peuples autochtones (anciennement le Conseil autochtone du Canada) cherche à remédier à cette iniquité en organisant et en donnant la parole aux Indiens non inscrits. Cependant, de nombreux Indiens non inscrits estiment qu’ils demeurent une population invisible, et donc exclue.

Pourquoi garder le statut d’Indien?

Bien que le statut d’Indien soit largement reconnu comme une invention gouvernementale, une définition juridique plutôt qu’une représentation véritable de l’ascendance autochtone, la chercheuse Bonita Lawrence a constaté que de nombreux Autochtones considèrent le statut comme une affirmation de leur ascendance indienne. Dans les zones urbaines, où de nombreux peuples autochtones sont loin de leurs terres et communautés ancestrales, le statut d’Indien peut donner aux Indiens inscrits un sentiment d’appartenance. D’un autre côté, les concepts de statut d’Indien peuvent amener ceux qui ne sont pas admissibles au statut d’Indien à remettre en question leur propre revendication de l’identité indienne et à soulever des questions de légitimité et d’authenticité.6

Bien que le statut d’Indien en tant que catégorie juridique soit sans aucun doute problématique, il reste historiquement et juridiquement significatif. Le statut reconnaît la relation historique et constitutionnelle unique que les peuples autochtones entretiennent avec le Canada. Pour ces raisons, les tentatives d’abolir le statut d’Indien se sont heurtées à une résistance généralisée. En 1969, dans le but d’atteindre l’égalité socioéconomique entre les Canadiens autochtones et non autochtones, le gouvernement fédéral a proposé d’abolir complètement le statut d’Indien. Cette proposition de politique, connue sous le nom de Livre blanc, s’est heurtée à une forte résistance de la part des dirigeants et des organisations autochtones. Les opposants à la mesure ont affirmé que, bien que le statut soit une imposition gouvernementale, le statut d’Indien reconnaissait l’histoire distinctive des peuples autochtones et de l’État canadien et obligeait le gouvernement à reconnaître légalement leurs obligations envers les peuples autochtones. Les chefs autochtones craignaient que l’abolition du statut ne dispense le gouvernement de ses engagements. De plus, proposer l’abolition du statut implique que l’assimilation éventuelle des peuples autochtones dans la société canadienne dominante est inévitable.

Par Karrmen Crey & Erin Hanson

Ressources recommandées

Affaires indiennes et du Nord Canada :  » Statut »: http://www.ainc-inac.gc.ca/br/is/index-eng.asp

Gilbert, Larry. Droit au Statut d’Indien et aux codes d’adhésion au Canada. Scarborough : Carswell, 1996.

Laurent, Bonita. « Vrais » Indiens et Autres: Peuples Autochtones Urbains de Sang Mêlé et Nation autochtone. Lincoln : Presses de l’Université du Nebraska, 2004.

Commission royale sur les peuples autochtones,  » La Loi sur les Indiens « , dans Le Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones, vol. 1, Dans L’attente En Arrière. Ottawa : La Commission, 1996. 17-19, 303-6.

Sanders, D. E. The Bill of Rights and Indian Status. Revue de droit de l’Université de la Colombie-Britannique. 7.1(1972). 81-105.

Notes de fin

1 Assemblée des Premières Nations,  » L’histoire, » http://caid.ca/AFNHis2010.pdf
Clifton, James A, Éd. L’Indien Inventé: Fictions culturelles et Politique gouvernementale. Nouveau-Brunswick : Transaction, 1990, 350.
2 Ministère de l’Intérieur, Rapport annuel pour l’année terminée le 30 juin 1876 (Parlement, Documents De Session, No 11, 1877), p. xiv.
3 Coalition Pour Les Droits Des Autochtones, Qu’Avez-Vous entendu? Victoria : Aboriginal Rights Coalition, 1991. 13.
4 Commission royale sur les peuples autochtones, Rapport de la Commission royale sur les peuples autochtones, vol. 1, Dans L’attente En Arrière. Ottawa : La Commission, 1996. 303.
5 Extrait de la Loi sur les Indiens, 1876 CHAP. 18. Loi modifiant et consolidant les lois concernant les Indiens.
6 Laurent Bonita. « Vrais » Indiens et autres: Peuples Autochtones Urbains de Sang Mêlé et Nation autochtone. Lincoln : Presses de l’Université du Nebraska, 2004

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