Élite & Page Principale des Forces Spéciales | Élite canadienne & Page Principale des Forces Spéciales |
Dernière mise à jour : 05 juin, 2016
1.0 Introduction
Cet article donne un aperçu du processus de recrutement, de sélection et de formation pour le cours de qualification de Technicien canadien en recherche et sauvetage (Tech SAR) de niveau 5A (QL5A), également connu sous le nom de Cours de base de technologie de recherche et sauvetage.
Ces techniciens SAR, qui reçoivent une formation similaire à celle des parachutistes de l’US Air Force, forment l’élément de recherche et de sauvetage des Forces armées canadiennes (FAC). Les techniciens en R-S « … font partie d’un groupe d’élite d’ambulanciers paramédicaux de soins primaires qui fournissent une aide médicale sur place et une évacuation partout au Canada. Ils sont les sauveteurs de dernier recours; se faire appeler par les pires conditions météorologiques, dans certaines des régions les plus reculées du Canada. » (Abercrombie, 2014), et travaillent en étroite collaboration avec d’autres organisations de R-S, notamment:
- La Garde côtière canadienne (GCC);
- La Garde côtière auxiliaire canadienne;
- L’Association Civile de Recherche et de sauvetage aériens (ACRSA); et
- Diverses organisations bénévoles de recherche et sauvetage au sol à travers le Canada.
Ils ne font pas partie de la communauté des Forces d’opérations spéciales (FOS) du Commandement des Forces d’Opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN ou CSOFC), un » quatrième service » (Horn, 2012, p. 48) des Forces armées canadiennes (FAC).
En 2012, il y avait environ 160 techniciens SAR répartis dans huit escadrons de l’Aviation royale canadienne (Pennell, 2012), contre environ 130 en 2014 (Abercrombie, 2014) et 140 en 2015 (ARC, 2015) répondant à environ 1 000 tâches SAR par année (ARC, 2015). Leurs racines remontent à la Seconde Guerre mondiale, lorsque pararescue « was a été lancé en 1942 par l’ancien as de l’aviation de la Première Guerre mondiale et pilote de brousse renommé Wilfred Reid ‘Wop’ May OBE, DFC, qui est considéré comme le grand-père du sauvetage para canadien. » (Association Para Rescue du Canada, 2010). Cependant, en avril 2016, il a été suggéré que la recherche et le sauvetage pourraient être privatisés (Berthiaume, 2016).
Les escadrons où des techniciens SAR peuvent être trouvés comprennent:
- No 103 Escadron de recherche et de sauvetage basé à la 9e escadre, Gander à Terre-Neuve;
- No.413e Escadron de Transport et de Sauvetage basé à la 14e Escadre, Greenwood, N.-É.;
- No 424e Escadron de Transport et de sauvetage basé à la 8e Escadre, Trenton, en Ontario;
- No 435e Escadron de transport et de sauvetage basé à la 17e Escadre, Winnipeg, au Manitoba;
- No 442e Escadron de transport et de sauvetage basé à la 19e Escadre, Comox, en Colombie-Britannique; et
- Trois Escadrons de Soutien au combat.
Ils doivent être extrêmement en forme et leur capacité à accomplir leur mission est directement liée à leur condition physique. Par conséquent, une technologie SAR doit être conditionnée pour faire face aux contraintes imposées par des opérations soutenues et être physiquement prête à être soumise aux forces d’impact associées à ses méthodes de pénétration. Les activités normales de la technologie SAR comprennent:
- Parachutisme;
- Plongée;
- Levage d’hélicoptère;
- Alpinisme; et
- Opérations au sol.
Les techniciens SAR ont besoin de bonnes compétences car, pendant les opérations, ils ne seront pas en mesure de sélectionner leur zone de largage (ZD) – c’est le cas du site d’accident/de sauvetage. Ils sont également formés pour atterrir dans des espaces confinés et clos (c’est-à-dire des zones boisées) et doivent donc posséder de grandes compétences en canopée pour atterrir en toute sécurité avec leurs charges afin d’exécuter leur mission de sauvetage. Une formation en parachute pour techniciens en recherche et sauvetage comprend maintenant une formation en soufflerie. Les techniciens SAR travaillent généralement en équipe de deux.
Il est important de comprendre qu’un technicien SAR doit:
- Être suffisamment en forme pour aborder le problème (c.-à-d. la recherche) de manière sûre et efficace;
- Avoir suffisamment de réserve physique pour pouvoir traiter le problème (c.-à-d. le sauvetage) une fois qu’ils y sont arrivés.
Le cours de technologie SAR de base comprend de nombreuses combinaisons de défis physiques tels que:
- Longues périodes de travail sous charge (randonnée ou ski de fond);
- Périodes plus courtes de levage et de transport de poids lourds; et / ou
- Natation ou plongée avec équipement.
Il faut souligner qu’un candidat doit être en bonne forme physique au début du processus de formation en technologie SAR s’il veut avoir une chance de succès. L’entraînement nécessite une dépense d’énergie physique beaucoup plus importante que celle normalement requise dans d’autres entraînements en temps de paix. Il est essentiel que les candidats arrivent en pleine forme, sans blessures et avec le désir de poursuivre un style de vie de plein air.
1.1 Aim
Le but de cet article est de décrire les conditions d’entrée fondamentales, le processus de sélection et la formation du personnel qui cherche à devenir membre de la communauté des techniciens en recherche et sauvetage.
1.2 Les femmes et le rôle de Tech SAR
Conformément à la politique gouvernementale actuelle sur l’emploi des femmes dans les Forces armées canadiennes, le service militaire en tant que Tech SAR est ouvert aux volontaires hommes et femmes.
En 1998, Tammy Negraeff est devenue la première femme à obtenir un diplôme en technologie SAR, prenant sa retraite après 25 ans en 2015 (Lookout, 2015).
1.3 Fonctions générales d’un Tech SAR
Tech SAR effectuer des tâches, qui sont effectuées dans tous les environnements, liées aux opérations de recherche et de sauvetage par ::
- Pénétrant dans des zones sauvages en parachute, en descente en rappel, en escalade, en remballage et à l’aide de véhicules tout-terrain;
- Effectuer des sauvetages en eau avec un appareil respiratoire à air comprimé (CABA);
- Fournir des soins médicaux de sauvetage et de maintien;
- Effectuer des opérations de parachute de jour comme de nuit au-dessus de l’eau et de tous les types de terrain;
- Déplacer des blessés sur de longues distances à l’aide d’une civière improvisée et standard (une extrémité de charges partagées de 90 kg);
- Effectuer des opérations de levage / descente en rappel depuis un hélicoptère au-dessus de la mer et de tous les types de terrain;
- Effectuer des opérations de plongée utilisation de CABA;
- Envoi d’équipement SAR à partir d’aéronefs volant à basse altitude tout en travaillant autour de portes ouvertes ou de rampes;
- Effectuer des opérations de sauvetage en montagne en escaladant des formations rocheuses ou de glace à pied avec des sacs lourds;
- Porter un équipement de survie personnel de 12 kg en vol, 12 heures par jour;
- Charger du matériel pesant jusqu’à 40 Kg sur un aéronef soulevant 1,5 m du sol à l’aéronef;
- Répondre aux urgences en vol, y compris la lutte contre les incendies;
- Rester très alerte jusqu’à 20 heures par jour ;
- Supporter jusqu’à 8 heures de vol à basse altitude par mauvais temps En effectuant des opérations de recherche;
- Supporter le stress émotionnel lié à la conduite du triage dans des situations de pertes massives et lors de la manipulation de restes humains;
- Supporter l’immersion dans l’eau froide lors du sauvetage des victimes (y compris nager, harnacher et être hissé à un hélicoptère avec la victime); et / ou
- Supporter le bruit, les vibrations et la chaleur élevés inhérents aux opérations aériennes.
1.4 Statut de niveau 1 ou de niveau 2
Les techniciens canadiens en recherche et sauvetage ne sont pas considérés comme des forces d’opérations spéciales et n’ont donc pas de classification de niveau 1 ou 2.
Les unités des Forces d’opérations spéciales (FOS) qui effectuent des missions d’action directe sont généralement classées comme des unités de niveau 1. Les autres unités SOF sont appelées unités de « niveau 2 » car, en règle générale, elles jouent un rôle de soutien pour les unités de niveau 1.
1.5 Programmes de Performance Humaine du COMFOSCAN
La section des Programmes de Performance Humaine du COMFOSCAN fait partie de la Recherche et du Développement sur la Performance humaine, un élément de la Direction de la condition physique (DFIT) (elle-même un élément des Programmes de Soutien du Personnel (PSP), une division des Services de bien-Être et de moral des Forces canadiennes (SBMFC)).
Les Programmes HP effectuent diverses tâches pour le COMFOSCAN, notamment:
- Recherche HP;
- Développement de tests/normes de sélection et d’entretien de la condition physique;
- Centres d’évaluation;
- Soutenir les programmes d’entraînement en forme physique;
- Autres recherches sur les PV, selon les directives du Commandant du COMFOSCAN.
Les Programmes HP peuvent utiliser l’Équipe de Recherche sur la Performance Humaine du COMFOSCAN et le Laboratoire de Performance Humaine du COMFOSCAN afin de réaliser ces tâches.
DEUXIÈME PARTIE: NORMES D’ENTRÉE ET DEMANDES
Des informations concernant les exigences de base pour l’enrôlement ou la mise en service dans les FAC peuvent être trouvées en cliquant sur le lien, que le lecteur est invité à lire s’il n’est pas déjà familier.
Les FAC n’acceptent pas les candidats à l’entrée directe, c’est-à-dire les civils sans expérience militaire antérieure, pour une formation en technologie SAR. Par conséquent, les volontaires pour la formation des parachutistes peuvent être acceptés à la fois par le personnel militaire des FAC (officier et enrôlé) de n’importe quelle branche du service militaire pour assister à la formation en technologie SAR.
Un programme d’entrée directe a été mis en place en 2006 pour les ambulanciers paramédicaux de soins primaires qualifiés, qui devait durer 6 ans. On ignore actuellement si le programme a été considéré comme un succès ou s’il s’est poursuivi.
Par conséquent, il existe une voie reconnue pour devenir technicien canadien en recherche et sauvetage:
- Suivre et suivre le Cours de base canadien de Technicien en Recherche et sauvetage.
2.1 Unité de recrutement
Bien que l’École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes (ERSAFC) soit, techniquement, l’unité de recrutement, les candidats doivent se porter volontaires pour la formation en technologie SAR par l’intermédiaire de leur chaîne de commandement.
2.2 Exigences générales et admissibilité pour Tous les candidats
Sous réserve des exigences décrites ci-dessous, tous les officiers des FAC et le personnel enrôlé (autres grades) sont admissibles au programme d’évaluation et de sélection du Tech SAR.
Exigences générales pour tous les candidats (Abercrombie, 2014):
- Militaires du rang seulement.
- Le personnel de la Force régulière et de la Réserve peut présenter une demande.
- Minimum de 5 ans de travail pour les FAC.
- Grade minimum de caporal.
- Obtenir l’approbation de la chaîne de commandement;
- Test d’aptitude physique du Technicien SAR (Section 3.2).
- ID de toute Spécialité professionnelle militaire (MOS).
- Terminer La Phase De Sélection Préliminaire Des Techniques de Recherche et de Sauvetage (Section 3.4).
- Toute branche du service militaire.
- Passez l’examen médical approprié: V 2, CV 2, H 2, G 2, O 2 et A 4.
TROISIÈME PARTIE: OULTINE DE LA SÉLECTION ET DE LA FORMATION DE LA TECHNOLOGIE SAR
Le parcours pour devenir membre de la communauté de la technologie SAR n’est pas facile, et la formation est rigoureuse et très sélective, mais le courage et la force que les individus gagneront en tant que candidat resteront avec eux toute leur vie.
Tout au long des 11 mois du cours de base de technologie SAR, environ 15 instructeurs participeront à toutes les phases de formation entreprises par les candidats, notamment: au sol; médical; opérations hivernales; opérations arctiques; plongée; opérations en mer; opérations de parachutisme; opérations en montagne; et opérationnel / consolidation.
En plus de la formation dispensée par les FAC, les candidats sont également formés par des civils professionnels. Par exemple, les candidats fréquentent l’Académie paramédicale de la Colombie-Britannique et reçoivent leur formation en plongée à l’Unité de plongée de la Flotte, dans le Pacifique; le centre d’excellence en plongée de l’ACFs.
Tous les candidats suivront un certain nombre de phases distinctes de formation (tableau 1), au cours desquelles les candidats apprendront les principes fondamentaux de la recherche et du sauvetage des FAC par le biais d’une scolarité officielle dans les FAC et d’une formation en cours d’emploi.
Tableau 1: Pipeline de formation en technologie SAR | ||
Série | Sous-élément / Cours | Durée |
1 | Répondre aux critères d’admissibilité | Variable |
2 | Test de condition physique SAR Tech | 1 jour |
3 | Phase de sélection préliminaire de la Technologie SAR | 2-3 semaines |
4 | Qualification de Technicien en Recherche et Sauvetage de Base Niveau 5A Cours | 11 mois |
Source : Abercrombie, 2014 |
3.1 Hiérarchie de l’instruction
Les candidats suivent une formation dispensée par l’École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes (ERSFC) située à la 19e escadre, Comox, en Colombie-Britannique. Cependant, les candidats visiteront divers endroits dans le cadre de leur formation.
La RCSAF a déménagé à Comox en 1996 et son complexe d’entraînement a ouvert ses portes en 1998 (ARC, 2013). La RCSAF est dirigée par le Commandant, un adjudant-chef (OR-9).
3.2 Test de condition physique de la Technologie SAR
Le Test de condition physique de la Technologie SAR (PFT) a pour but de déterminer la capacité physique d’une personne à s’entraîner en tant que Tech SAR.
Toutes les composantes du PFT Tech SAR sont administrées par des Instructeurs de Conditionnement physique et de Sport des Programmes de Soutien du Personnel (PSP) dûment qualifiés (Section 1.5). Les résultats du test PFT Tech SAR d’un candidat sont valables jusqu’à un maximum de 6 mois.
Dans le cadre du processus de PFT, les candidats doivent remplir le formulaire de rapport technique SAR, qui comprend trois sections:
- Section A : Renseignements sur le service (nom, âge et sexe).
- Section B : Questionnaire d’évaluation de la santé.
- Section C: Résultats des tests, y compris les signatures de l’instructeur de conditionnement physique et des candidats.
Le tableau 2 donne un aperçu de la PFT de la technologie SAR pour les candidats. Les scores obtenus lors de ce test sont utilisés dans le cadre du processus de sélection.
Pour être considérés pour la présélection pour le cours de base de technologie SAR, les candidats doivent satisfaire à la norme de rendement minimale pour chacune des trois composantes du PFT de technologie SAR.
Tableau 2 : TPE technique de R-S | ||
Événement | Description | Période de repos |
Tapis Roulant |
|
5 procès-verbal |
Transport d’Équipement |
|
30 procès-verbal |
Piscine |
|
N/A |
3.3 Comité d’examen
Cependant, la réussite de la PFT de Tech SAR ne garantit pas l’acceptation à la phase de sélection préliminaire de Tech SAR en raison de la nature concurrentielle du processus de sélection et du nombre de postes vacants disponibles. Par exemple, en 2007, sur 800 candidats, 24 ont été sélectionnés pour la phase de sélection avec 12 emplois disponibles (Neilson, 2007).
Une fois le PFT, les entrevues et l’examen médical terminés, un dossier sera envoyé à un comité d’examen à Ottawa afin de sélectionner tous les candidats pour la phase suivante (ARC, 2013).
Si je comprends bien, les candidats sélectionnés par le comité d’examen pour la phase de sélection devront ensuite compléter les examens médicaux de l’équipage de conduite et de la plongée.
3.4 Phase de sélection préliminaire de la technologie SAR
« Il s’agit de la « Semaine de l’enfer » de 2 semaines. C’est le cours de survie du personnel navigant militaire avec beaucoup d ‘ »exercices de motivation » conçus pour nous pousser à nos limites absolues. » (Neilson, 2007).
La phase de sélection préliminaire du Tech SAR est effectuée par le détachement de la SEAFC situé à Jarvis Lake, en Alberta. Le cours dure deux semaines et a lieu chaque année en février (ARC, 2013), bien que Day (2014) mentionne une sélection de trois semaines et que Pugliese (2014) et Goulet (2015) aient toutes deux lieu à Hinton et au lac Jarvis.
Les candidats sont testés sur leurs capacités physiques et mentales dans un large éventail d’environnements tels que la médecine, la survie, la course d’orientation et le leadership. Le processus recherche des candidats qui peuvent penser « en dehors des sentiers battus » et qui sont autonomes.
Ce processus d’évaluation et de sélection place les candidats dans une situation similaire à celle d’une mission SAR typique. Ils seront réveillés au milieu de la nuit, seront envoyés sans savoir où ils vont, en hiver, dans le nord de l’Alberta. Le but est de tester la capacité des candidats à traverser une situation stressante, à élaborer un plan et à l’exécuter.
» Les techniciens en recherche et sauvetage nous ont appris toutes sortes de techniques de survie avancées et nous ont évalués sur la qualité de leurs performances. Nous avons également été testés physiquement et mentalement. Ils nous faisaient nous lever tous les soirs pour effectuer toutes sortes de tâches, des tests de mémoire aux chasses au trésor, en passant par la résolution de problèmes en équipe et les efforts physiques. Je pense qu’une fois que nous avons réussi à dormir 5 heures d’affilée. Ils ont également fourni tous les repas (repas militaires préemballés). Nous avons pensé que nous recevions environ 3000 calories par jour et que nous en dépensions facilement le double. Les 3 derniers jours du parcours ont été la phase « solo » où nous avons marché environ 4 km à travers les bois en raquettes avec un sac de 100 livres à l’aide d’une boussole pour naviguer. Lorsque nous sommes arrivés à destination, on nous a cherché de la nourriture, on nous a dit de manger tout ce que nous avions, puis on nous a donné 2 jours de bonbons de survie totalisant 1000 calories. Nous avons dû construire un abri, construire un feu de signalisation et effectuer quelques autres tâches sur lesquelles nous avons été évalués à la fin. Inutile de dire qu’après le cours, j’avais perdu encore 20 livres. » (Neilson, 2007).
L’évaluation se termine par un test difficile; les candidats sont envoyés dans les bois, toujours en plein hiver, avec très peu de nourriture (Day, 2014). Ils doivent installer un camp par eux–mêmes et essayer de survivre pendant (environ quatre) jours – chasser ou ramasser de la nourriture et essayer de rester au chaud. L’une des tâches qu’un candidat peut avoir à accomplir est la construction d’un feu de signalisation sol-air dans le cas où il voit un avion; la fumée doit atteindre le sommet de l’arbre en une minute ou moins ou le candidat échoue.
Sur les (environ) 30 candidats qui commencent la phase de sélection, entre 10 et 15 poursuivront le cours de base de technologie SAR (Abercrombie, 2014). Cela peut être dû au fait qu’un candidat se retire volontairement (VW), qu’il est jugé inapproprié ou que des candidats ayant une note plus élevée sont sélectionnés en raison du faible nombre de postes vacants.
3.5 Cours de base sur les techniques de recherche et sauvetage
Le cours de base de qualification de Technicien en recherche et sauvetage de niveau 5A de 11 mois est offert par la RCSAF située à la 19e Escadre, Comox, en Colombie-Britannique. Cependant, les candidats visiteront divers endroits dans le cadre de leur formation. La formation commence habituellement en juillet et se termine en juin suivant (Affaires publiques de la 19e Escadre, 2015).
Les opérations de R-S peuvent nécessiter une variété de compétences que les techniciens en R-S doivent maîtriser, notamment le parachutisme, l’alpinisme, la natation, la randonnée et la plongée. En plus d’être des experts dans ces compétences, les techniciens SAR doivent également suivre une formation supplémentaire en tant qu’ambulanciers paramédicaux. Un aperçu de la formation qu’un technicien en recherche et sauvetage est susceptible de recevoir est présenté au tableau 3.
Tableau 3: Aperçu du Cours de technologie SAR de base | ||
Module | Description | Durée (approximative) |
PCP pré-étude et HAI/AMT |
|
16 jours |
Opérations Au Sol |
|
8 jours |
Programme PCP |
|
12 semaines suivies de 3 semaines |
Opérations Hivernales |
|
1 semaine |
Opérations dans l’Arctique |
|
12 jours |
Phase de Plongée |
|
6 semaines |
Opérations Maritimes |
|
2 semaines |
Opérations de Parachutage |
|
3 semaines |
Opérations en Montagne |
|
2 semaines |
Principes fondamentaux de la R-S et Phase opérationnelle |
|
2 semaines |
3.6 Période d’obtention du diplôme et de stage
Après avoir réussi le cours de base sur les techniques de recherche et de sauvetage, les candidats recevront leurs » ailes » et leurs » bérets orange » (Affaires publiques de la 19e Escadre, 2015), et se joindront à la communauté canadienne de recherche et de sauvetage en tant que technicien de recherche et de sauvetage qualifié.
La remise des diplômes dure une semaine et comprend le traitement administratif, ainsi que le défilé de remise des diplômes.
Les candidats retenus sont transférés à la Structure des professions militaires (MOS) ID 00101, avec le Code des professions militaires (MOC) 131, et promus au grade de Caporal-Chef.
Les nouveaux diplômés seront affectés à une unité opérationnelle où ils s’entraîneront et s’habitueront aux différents types d’équipement et de cellules aériennes nécessaires à leur travail. Cette phase de stage est utilisée pour évaluer la capacité de l’individu à utiliser toutes ses compétences acquises, et ce sera le facteur décisif pour déterminer s’il obtient le statut opérationnel.
Dès que l’individu devient un technicien SAR opérationnel, il est immédiatement prêt à participer à des opérations réelles qui peuvent nécessiter ses compétences en parachutisme, en alpinisme, en randonnée, en natation et en plongée sous-marine, le plus souvent dans des conditions défavorables.
Entre 2010 et 2015, 57 candidats ont obtenu avec succès le Cours de base de technologie SAR:
- 2015: 12 diplômés (Affaires publiques de la 19e Escadre, 2015).
- 2014: 8 diplômés (Pugliese, 2014).
- 2013: 6 diplômés (Reid, 2013).
- 2012: 8 diplômés (Magazine Helicopters, 2012).
- 2011 : 10 diplômés (HeliHub, 2011).
- 2010: 13 diplômés (Le Londonien, 2010).
3.7 Cours supplémentaires
À la fin du cours de base de technologie SAR, les personnes peuvent être admissibles à d’autres cours, notamment (ARC, 2013):
- Chef d’équipe restreint;
- Chef d’équipe;
- Superviseur de plongée;
- Extraction de navire Renversé;
- Recertification de parachute; et
- Recertification médicale.
QUATRIÈME PARTIE: DIVERS
Le programme canadien de formation des techniciens en recherche et sauvetage est ouvert à tous les officiers et membres du personnel enrôlé des Forces armées canadiennes, hommes et femmes, sous réserve de certains critères. La formation en technologie SAR vise à attirer des personnes déterminées, très motivées, intelligentes, fiables et en bonne forme physique pour servir dans la communauté de la recherche et du sauvetage. Cet article fournit les renseignements de base pour permettre aux personnes de porter un jugement éclairé avant de présenter une demande pour le programme canadien de formation en technologie SAR.
4.1 Publications utiles
- Formulaires:
- MDN 2756 : Test de condition physique du candidat au Tech SAR.
- MDN 2260 : Programme d’entretien de la condition physique des techniciens de recherche et sauvetage.
- Médical :
- CFP 154 : Normes médicales des Forces armées canadiennes pour les professions militaires (A-MD-154-000/ FP-000).
- Manuels d’exploitation :
- Recherche & Protocole d’essai de sélection du Candidat Technicien de sauvetage – Manuel d’exploitation (2012). Disponible sur le World Wide Web: https://www.cfmws.com/en/aboutus/psp/dfit/fitness/pages/search-and-rescue-technician – (sar-tech).aspx. .
- Un Manuel d’opérations pour le Programme d’Entretien de la condition physique des Techniciens de sauvetage des Forces canadiennes & (1999). Disponible sur le World Wide Web: https://www.cfmws.com/en/aboutus/psp/dfit/fitness/pages/search-and-rescue-technician – (sar-tech).aspx. .
- Test de sélection de la condition physique du Candidat à la Technologie SAR – Programme de formation (2012). Disponible sur le World Wide Web: https://www.cfmws.com/en/aboutus/psp/dfit/fitness/pages/search-and-rescue-technician – (sar-tech).aspx. .
- Avis:
- Examen de la posture de recherche et de sauvetage 2013. Disponible sur le World Wide Web : http://www.forces.gc.ca/en/about-reports-pubs/search-and-rescue-posture-review.page. .
- Académique:
- Pennell, J. (2012) L’avenir de la capacité canadienne de parachutisme. Mémoire de maîtrise. Académie nationale de Défense de Lettonie. Disponible sur le World Wide Web : http://www.naa.mil.lv/~/media/NAA/Studijas/Magistra%20programma/Magistru%20darbi/MA_Pennell.ashx. .
- Petersen, S.R., Docherty, D. & Stickland, M. (2011) Élaboration de Normes de bonne foi en matière de condition physique pour les Candidats Techniciens en Recherche et sauvetage (Tech-SAR) des Forces canadiennes (FC). Rapport final. Disponible sur le World Wide Web : https://www.cfmws.com/en/AboutUs/PSP/DFIT/Documents/Publications%20and%20Reports/Search%20and%20Rescue%20Technicians%20Physical%20Fitness%20Selection%20Standard.pdf. .
4.2 Liens utiles
- Carl @ http://rescue42.blogspot.co.uk/ : un candidat qui a suivi une formation en technologie SAR en 2008-2009.
- Association Pararescue du Canada : http://www.pararescue.ca/Para_Rescue/Welcome.html.
4.3 Références
Affaires publiques de la 19e Escadre (2015) Diplômé en technologie de recherche et de sauvetage de la FCR à la 19e Escadre. Disponible sur le World Wide Web : http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/en/article-template-standard.page?doc=rcaf-search-and-rescue-techs-graduate-at-19-wing/ib6arbt3. .
Abercrombie, E. (2014) Ce qu’il faut – Techniciens en recherche et sauvetage. Disponible sur le World Wide Web : http://www.forces.gc.ca/en/news/article.page?doc=what-it-takes-search-and-rescue-technicians/hs7g0ibb. .
Berthiaume, L. (2016) Les libéraux envisagent de privatiser les opérations de recherche et de sauvetage dans le cadre de l’Examen des Forces canadiennes. Disponible sur le World Wide Web : http://news.nationalpost.com/news/canada/liberals-considering-privatizing-search-and-rescue-operations-as-part-of-canadian-forces-review. .
Day, A. (2014) Que D’Autres Puissent Vivre : Dans Les Airs Avec Les Techniciens En Recherche Et Sauvetage Du Canada. Disponible sur le World Wide Web: https://legionmagazine.com/en/2014/03/that-others-may-live-in-the-air-with-canadas-search-and-rescue-technicians/. .
Goulet, J. (2015) Les techniciens en recherche et sauvetage des Forces armées canadiennes sont diplômés! Disponible sur le World Wide Web : http://www.mycomoxvalleynow.com/8650/canadian-armed-forces-search-and-rescue-techs-graduate/. .
Magazine Helicopters (2012) Des diplômés en technologie SAR Prêts à mettre leur vie en jeu. Disponible sur le World Wide Web : https://www.helicoptersmagazine.com/operations/sar-tech-graduates-ready-to-put-their-lives-on-the-line-3617. .
HeliHub (2011) Dix Nouveaux Techniciens SAR Canadiens Reçoivent leurs Ailes. Disponible sur le World Wide Web : http://helihub.com/2011/06/23/ten-new-canadian-sar-techs-receive-their-wings/. .
Horn, B. (2012) » Nous trouverons un moyen » : Comprendre l’héritage des Forces d’opérations spéciales canadiennes. Rapport du JSOU 12-2. Février 2012. Disponible sur le World Wide Web : http://jsou.socom.mil/JSOU%20Publications/12-2_Horn_CanadianSOF(Feb12) _final.PDF. .
Lookout (2015) Pionnier et Ange en combinaison orange Prend sa retraite. Disponible sur le World Wide Web : http://www.lookoutnewspaper.com/trailblazer-angel-orange-jumpsuit-retires/. .
Neilson, M. (2007) Ancien membre de la formation technique de Recherche et sauvetage de Coquitlam. Disponible sur le World Wide Web : http://www.coquitlam-sar.bc.ca/2007/04/former-coquitlam-sar-member-in-sar-tech-training/. .
Association Pararescue (2010) L’histoire du Para Sauvetage et de la Recherche & Techniciens en sauvetage (Techs SAR). Disponible sur le World Wide Web : http://www.pararescue.ca/Para_Rescue/History.html. .
Pennell, J. (2012) L’avenir de la capacité canadienne de parachutisme. Mémoire de maîtrise. Académie nationale de Défense de Lettonie. Disponible sur le World Wide Web : http://www.naa.mil.lv/~/media/NAA/Studijas/Magistra%20programma/Magistru%20darbi/MA_Pennell.ashx. .
Pugliese, D. (2014) Les nouveaux techniciens en recherche et sauvetage de l’ARC rejoignent les rangs après l’obtention de leur diplôme à Comox. Disponible sur le World Wide Web : http://ottawacitizen.com/news/national/defence-watch/rcafs-newest-search-and-rescue-technicians-join-the-ranks-after-comox-graduation. .
ARC (Aviation royale canadienne) (2013) École de recherche et de sauvetage des Forces canadiennes. Disponible sur le World Wide Web : http://www.forces.gc.ca/en/training-establishments/cf-school-search-rescue.page. .
ARC (Aviation royale canadienne) (2015) Recherche et sauvetage. Disponible sur le World Wide Web : http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/en/search-rescue.page. .
Reid, T. (2013) Un ancien pompier de l’ARC de Kincardine se joint au Secteur de la recherche et du sauvetage. Disponible sur le World Wide Web: http://www.saugeentimes.com/24%20y/Willich%20achieves%20search%20and%20rescue%20team%20june%2017, %202013/ Modèle.htm. .
Le Londonien (2010) Le Londonien obtient son diplôme de Technicien en recherche et sauvetage des Forces canadiennes. Disponible sur le World Wide Web : http://www.thelondoner.ca/2010/06/29/londoner-graduates-as-a-canadian-forces-search-and-rescue-technician. .