Dès votre première leçon en tant que plongeur, vous apprendrez tout sur la pression atmosphérique et comment vous pouvez rester en sécurité lors de plongées profondes. Mais puisque la sécurité est toujours notre première préoccupation, prenons-la par le haut.
AU NIVEAU DE LA MER
Lorsque vous vous tenez au niveau de la mer, vous ne ressentez aucune pression. C’est parce que l’air qui nous entoure appuie sur notre corps à 14,5 livres par pouce carré — la même force avec laquelle les fluides de votre corps pressent vers l’extérieur.
PLONGER PLUS PROFONDÉMENT
Après avoir plongé même quelques pieds, vous commencerez à sentir la pression augmenter (probablement sur vos tympans). Cela est dû à une pression hydrostatique, qui est la force par unité de surface exercée par un liquide sur un objet. Ainsi, plus vous plongez, plus la pression est grande – au sens propre et figuré. Pour chaque 33 pieds que vous descendez, la pression augmentera de 14,5 psi.
PLEINS FEUX SUR LES ESPÈCES
Comme vous l’avez peut-être deviné, la pression atmosphérique n’affecte pas beaucoup de créatures marines. Les baleines, en particulier, peuvent résister à des changements de pression spectaculaires. (Ils chassent les calmars à des profondeurs de 7 000 pieds ou plus.) Les côtes des baleines sont liées par du cartilage pliable, ce qui permet à la cage thoracique de s’effondrer à des pressions qui pourraient facilement casser nos os. Il en va de même pour leurs poumons, qui sont également effondrables, les empêchant de se rompre.
PRESSION SUR LE PLONGEON
Contrairement aux baleines, le corps humain ne peut pas supporter ces changements de pression. Nous devons donc prendre des mesures de sécurité supplémentaires pour assurer une plongée en douceur (sans blessure).
ÉGALISATION
Les changements rapides de pression lorsque vous descendez pendant votre plongée peuvent entraîner des douleurs et des blessures, en particulier dans les espaces creux, COMME LES OREILLES, les masques et les poumons. En montée, c’est l’inverse qui se produit. La diminution de la pression peut provoquer une dilatation de l’air, ce qui peut entraîner une surcharge d’air des oreilles et des poumons.
Pour éviter les blessures et la douleur, vous devez égaliser la pression. Vous pouvez le faire en respirant normalement lors de la descente et de la montée. En descente, vous pouvez également ajouter de l’air à votre masque en expirant par le nez.
FLOTTABILITÉ
Les plongeurs contrôlent leur FLOTTABILITÉ en ajustant leur volume pulmonaire et leur dispositif de contrôle de la flottabilité (BCD). Au fur et à mesure qu’un plongeur descend, l’augmentation de la pression entraîne la compression de l’air dans son BCD et sa combinaison de plongée, ce qui le rend négativement flottant (OU évier). Au fur et à mesure qu’ils s’enfoncent, l’air contenu dans l’équipement de plongée se comprime davantage et ils s’enfoncent plus rapidement. Les plongeurs doivent ajouter de l’air à leur BCD afin de compenser leur flottabilité négative — sinon ils pourraient être en descente incontrôlée.
L’inverse est vrai pour l’ascension. Lorsqu’ils flottent vers le haut, la pression ambiante diminue et l’air dans leur équipement de plongée se dilate. Le plongeur doit donc évacuer l’air en continu de son BCD pour éviter une ascension incontrôlée et rapide.
TEMPS DE FOND
Temps de fond fait référence au temps pendant lequel un plongeur peut rester sous l’eau avant de commencer son ascension. Si un plongeur inhale rapidement, son temps de fond sera réduit. De plus, plus la pression est élevée, plus le corps du plongeur absorbera l’azote. Un plongeur ne peut permettre qu’une certaine quantité d’absorption d’azote avant de commencer son ascension, sinon il pourrait courir le risque d’une maladie de décompression. Parce que la pression augmente avec la profondeur, la consommation d’air et l’absorption d’azote augmentent plus le plongeur va en profondeur.