Ceci en raison du champ de rotation produit par le moteur triphasé.
Le moteur à induction est géré par la théorie de l’induction.
Si le moteur est monophasé, le moteur ne démarre pas automatiquement sans bobine de démarrage connectée à un condensateur.
La raison principale en est que, selon la théorie de l’induction, la cem induite dans le rotor par induction aura une direction de sorte que le courant que la cem produira produira un champ magnétique dans une direction opposée au champ magnétique à l’origine de la cem.
Cela signifie que le rotor attrapera le stator et que le champ magnétique du stator ne permettra pas au rotor de fonctionner.
Dans tous les moteurs, il doit y avoir un angle entre le champ magnétique principal et le champ produit par le courant dans le rotor afin qu’il fasse tourner le rotor en raison d’une force générée dans la direction tangentielle du rotor.
Les scientifiques résolvent ce problème et constatent que pour que le moteur s’auto-démarre, il doit y avoir des conditions pour cela :-
1 – le moteur doit être moteur multiphasé
2 – les enroulements des phases doivent être répartis sur la périphérie du moteur c’est-à-dire sans utiliser de structure de pôles saillants
3 – les bobines de chaque phase doivent être réparties sous paire de pôles n-s consécutifs de sorte qu’il y ait entre elles un angle égal à l’angle de phase des phases de source de tension.
La raison de chacune des trois conditions est la suivante:
1 – la deuxième condition:
Cette condition est d’obtenir un flux sinsoïdal sous les pôles et c’est la discribtion:
Comme vous le voyez sur l’image, le Flux dans l’enroulement distribué est une fonction d’échelle qui diffère du flux sous le pôle saillant qui sera une onde carrée. Cette approche consiste à rendre la fonction si proche de l’onde sinusoïdale. Si nous analysons la fonction par la théorie de Fourier, nous pouvons l’analyser à une série d’ondes sinusoïdales l’une d’elles sa période la distance sous une paire de pôles (onde principale) et l’autre ont des fréquences multiples impairs de la fréquence de l’onde principale.c’est ce qu’on appelle les harmoniques du flux magnétique. Et en choisissant le bon nombre de fentes sous les pôles (autant de fentes que possible), nous pouvons faire en sorte que l’onde principale surmonte les autres harmoniques et prenne la valeur maximale de la fonction d’échelle. Environ 0,9 de celui-ci.
Par cela, nous obtenons la forme sinsoïdale du flux magnétique avec quelques harmoniques de lettrage que nous pouvons en supprimer beaucoup par des étapes spéciales.
Par cela, nous obtenons une forme sinsoïdale du flux.
2 – la troisième condition :
En y parvenant, nous obtenons trois ondes sinsoïdales pour chaque phase et les trois ondes ont un angle entre elles égal à l’angle de phase entre les phases de la source de tension.
3 – première condition:
L’amplitude des trois ondes variera en magnitude en raison du courant alternatif qui les produit.
La somme des ondes peut être calculée par algèbre de phaseurs pour trouver que le Flux résultant est un Flux tournant qui tourne avec une vitesse égale à la fréquence de l’alimentation par les paires de pôles non du moteur.
Ce champ de rotation est ce qui fait tourner le moteur triphasé.
Remarque: tout le monophasé n’est pas un véritable monophasé mais c’est un moteur à double phase (bobine principale et bobine de démarrage) alimenté par une alimentation monophasée. Et la fonction du condensateur de bobine de démarrage est d’alimenter ce moteur à double phase à partir d’une alimentation monophasée.
Je souhaite que cette réponse soit utile et je vous remercie de votre question.